« Ayema, accompagné d’un musicien à la guitare rythmique, a laissé son empreinte ethno pop après un set poignant de quatre morceaux chantés en anglais. »

LA DEPECHE

AfroSoul Gang a créé l’événement à l’auditorium

Deux heures de musique afro soul en live, voilà ce que les spectateurs de l’auditorium ont entendu vendredi 28 et samedi 29 septembre. Emmanuel Pi Djob et l’AfroSoul Gang avaient investi les lieux pour enflammer la salle de leur style si particulier et unique, mélangeant les racines du gospel aux musiques du monde. Vendredi en première partie, Ayema, accompagné d’un musicien à la guitare rythmique, a laissé son empreinte ethno pop après un set poignant de quatre morceaux chantés en anglais.

Puis, après une intro seul sur scène à la guitare, Emmanuel Pi Djob a fait se lever l’assistance pour l’entraîner dans ses riffs et rythmes endiablés. Très vite au diapason de cette musique colorée, il y avait de la joie, de l’ambiance dans les tympans et du soleil dans les regards. «On va imaginer que l’auditorium est une boîte de nuit», a-t-il ainsi proposé. Autour des étoffes africaines sur scène et dans le public, des percussions omni présentes, ce sont les mélodies et la voix prenante du chanteur qui ont fait basculer les spectateurs dans une sorte d’osmose. Très chaleureux, volubile, Emmanuel n’a eu de cesse de manifester son plaisir, son amour de la musique et du public en littéralement communiant avec l’assemblée.

La puissance des cœurs et des chœurs, aux sonorités puissantes de l’Afrique, ont illuminé cette soirée festive à tel point que le groupe n’a eu aucune difficulté à faire descendre le public dans la fosse et le faire danser. La formule basée sur la fusion permanente entre les voix prégnantes et émouvantes, les ensorcelants balafons, percussions et basse d’Edwin Budon, Jordan Detouilon, Bénilde Foko, Ba Banga Nyeck et Sega Sexk, est une vraie réussite scénique. Emmanuel a également pu montrer l’étendue de son registre en interprétant seul sur scène une version étonnante de «My girl» des Temptations.

0 4